Le Royaume de la Loose: vous en faites tous partie

Ah! Nostalgie, quand tu nous tiens!

Je me rappelle, il y a quelques années de ça, notre chère Reine désormais recyclée dans l'administration de forum loosiens me demanda s'il était vrai que je portais une marque de naissance en forme de canard...

Je ne sais pourquoi, mai je me suis alors senti investi d'une mission: raconter l'histoire du Royaume de la Loose!

Oyez! Oyez! Looseuses, looseurs!
Rapprochez-vous de vos origines et découvrez:



LA FABULEUSE HISTOIRE DU ROYAUME DE LA LOOSE




Ô ma Reine, ton humble sujet te salue !
Tu requiers de ton misérable serviteur qu’il te conte l’histoire du Royaume de la Loose et l’étrange destinée de l’homme à la marque « canardesque »…
Reine de tous les looseurs, écoute donc le triste récit et le terrible Sort de celui qui ose te parler.


I- LA TERRRRRRIBLE PROPHETIE

Il y a très longtemps, alors que le Royaume de la Loose émergeait à peine du néant, l’Oracle « Trüngy » avait prédit la naissance de celui qui détruirait à jamais la loose et tout ce qu’elle représente sur cette terre.
Dans son délire mystique, l’Oracle avait entrevu la fin de la loose et sa future passion pour les Peplum (surtout ceux où le héros se balade en string de cuir et en toge !) :
- Bientôt, nous connaîtrons la fin de la loose, un enfant naîtra, et la marque du canard il portera ! Bientôt, au Spartacus j’irai, et dans la pénombre d’un salon privé, bivalent je deviendrai !

Le temps passa…

Cela fait maintenant plus de 25 ans que l’Oracle prononça se terrrrrible prophétie, et beaucoup d’entre les looseurs l’oublièrent. D’évènement marquant, elle devint vieux souvenir avant de s’enfoncer dans les limbes des Légendes et contes oubliés…

Après un long temps de splendeur, le Royaume était sur le déclin. Notre bon roi « Doby le bien-nommé » voyait son autorité mise à mal par une foule d’intrigants et d’usurpateurs toujours plus nombreuse. Parmi les vassaux les plus puissants et les plus désireux de conquérir le Royaume, on pouvait compter des pointures telles que le prince Alain, ou encore l’insidieux baron Yvan. Mais bien d’autres attendaient leur tour, redonnant toujours plus de vigueur à la loose.
En outre, notre bon roi Fifou n’avait toujours pas d’héritier et la Reine continuait à se refuser à lui…
Après des temps glorieux de fêtes et de fastes où le domaine de la Loose s’étendait de la rue de la Verrerie au Cours Mirabeau, le Royaume était au plus mal sombrant peu à peu dans le chaos des Seigneurs de la Loose.

C’est alors que souffla de l’Est un vent d’espoir. De nouvelles forces venaient de se réveiller (il devait être facile 10h et demi, 11 h, parce qu’avant, on a tous la tête plus ou moins enfoncée entre les fesses)… On les appelaient les cannois. Parmi eux, le plus jeune portait une marque sur la cuisse gauche : la marque du Canard !… Mais nul ne le savait encore…



II- LA MENACE DE LA LOOSE NOIRE :253:

Les cannois étaient au nombre de trois et connus pour être de fiers mateurs de strings ficelles et autres petites culottes de satin. Leur ardeur était devenue légendaire au sein de la vieille école de la Loose où notre bon roi passa tant d’années à apprendre les arcanes de son futur métier de retraité du pouvoir.
Il n’était pas rare en effet de voir les trois cannois attendre, prostrés, avachis sur une banquette moulée par leurs fesses et le temps passé dessus, pendant plusieurs heures d’affilé, le regard perçant, aiguisé et toujours attentif, l’instant magique de la sortie des étudiantes de Licence et de Maîtrise !
Dans leur chasse permanente, rien ne comptait, ni la faim, ni la soif, pas même la chaleur ou le froid n’aurait pu les empêcher de mâter à mort. Et tous dans la Faculté avaient un grand respect pour ces incroyables héros au regard expert, voire surhumain, capable de percer le secret de chaque jean moulant, chaque jupe, chaque mini short sexy.

Le premier d’entre eux était un géant à la voix grave et sexy (enfin, c’est ce qu’on dit quand on a mauvais goût !). Il s’agissait du héraut de la cohorte des cannois. On l’appelait le Gripou, bien que son véritable nom soit beaucoup plus long : La Gripette qui Pue qui Pête qui a le Cul comme une Trompette… Je te laisse imaginer ô ma Reine comment il prévenait les foules de l’arrivée imminente des cannois…
Mais en matière de flatulences, et autres éructations, la vraie Légende des cannois restait ce petit être mi-ange mi-diablotin aux multiples surnoms mais dont chacun provoquaient l’effroi et l’horreur auprès des populations les plus sensibles : Prout l’Invincible ou Pétou le Barbare étaient les plus répandus.
Enfin, restait le benjamin des cannois qui avait encore tout à prouver dans ce domaine (même s’il faut bien avouer qu’il lui est arrivé de réaliser quelques prouesses, dont une que notre bon roi et son pauvre carrosse ne risquent pas d’oublier de sitôt !). C’était le moins connu des trois et ses origines semblaient entourées de mystère. Certains évoquaient même l’absurde théorie que le dernier des cannois ne le serait que d’adoption et qu’il aurait passé la majeure partie de sa vie dans une contrée isolée, à des lieux du Royaume de la Loose, là où ne survivent que quelques chèvres dégénérées et où pululent les mandataires liquidateurs… Mais évidemment, ceci appartient à la légende.
Quant à son terrrrrrible secret, personne encore ne se doutait qu’il portait la marque « canardesque », pas même ses compagnons de guerre.
Et son nom ? Me diras-tu ô ma Reine… Il s’appelait Laurent, mais son surnom au combat était Radou (et me demandez pas pourquoi un surnom aussi ridicule, j’en sais rien ! C’est à cause de ce petit enc…, cette enfl…, enfin c’est grâce à mon ami si gentil et si dévoué… Râhhhhhh !!!!!!!!!).

La dynastie de la Belette était sur le point de s’éteindre faute d’héritier lorsque notre bon roi fit appel aux cannois. Mais la partie n’était pas gagnée d’avance car un nouveau fléau s’étendait sournoisement sur le Royaume : la Loose Noire !
En ce temps là, la Loose avait complètement dégénérée. Les looseurs passaient des soirées toujours plus loose. Ils se perdaient dans des rues qu’ils connaissaient par cœur avant d’arriver à des heures impossibles devant des cafés, des restos, et même des boîtes fermées depuis belle lurette ! Alors ils plantaient une tente, et parlementaient pendant des heures voire des jours entiers en gémissant et en se lamentant avant de rentrer dans leur pénates, le cœur lourd et le moral toujours plus atteint par la Loose Noire.
Le sombre baron Yvan formait de noirs desseins et convoitait ouvertement la Reine sous les yeux mêmes de notre bon roi.
La Loose noire était sur le point d’emporter tous les looseurs sous un déluge de malchance et les cannois suffisaient à peine à mettre l’ambiance dans les soirées de la Cour Royale…
Nous étions au fond ma Reine ! Mais des confins de la Loose, vînt celui qui toucha ce fond et en est revenu vivant !


VOUS VOULEZ CONNAITRE LA SUITE ?
La Loose noire va-t-elle rayer de la carte le Royaume?
Pierre va-t-il cesser de "bip", de "bip" et aussi de "bip"?
La reine va-t-elle se taper quelqu'un (de préférence le roi)?

ALORS VOTEZ ET JE VOUS BALANCE LA FIN!

Et ben alors elle arrive quand le suite de l’histoire de la Loose!??
Moi, je vote pour qu’il se passe qq’chose entre le Baron Yvan et la Reine Isa! Quelque chose de romantique … hi hi hi :-)

pas mal l'idée du roman interactif ...


et si je puis me permettre :

[d'ailleurs notre Ségolène, reine de la stratégie, pour être au centre de toutes les intentions utilise aussi le filon...]

J'ai pas tres bien compris ce que Aurore vient d'ecrire??

C'est qui cette Ségolène :?:

Salut!

Allez, c'est parti pour la suite de l'histoire!

III- BENNI, L’HOMME QUI MARCHA AU FOND DE L’ÂBIME

Personne ne croyait un tel prodige réalisable, mais cet homme le fit et ce fut un véritable miracle ! Benni, le Grand Sâge, conseiller de notre bon roi, ami fidèle, père aimant… ôla ! Je m’égare !
Cet être à peine croyable marcha en effet de longues années dans les confins de la Loose. Certains frôlent parfois le vide et se font des frayeurs, lui, il était encore en-dessous du vide, en-dessous du précipice, en-dessous du sol.
Mais il en tira une grande sagesse, de gros muscles, et une certaine philosophie de la vie qui peut se résumer dans les quelques mots de ce grand maître :
- Où que vous soyez, même très bas, même encore plus bas que ça, et ben y a toujours plus bas, croyez-moi… et lorsque vous en serez là, ben passez me faire un petit coucou ça me fera plaisir ! Guiiiiiiii !!!!! (main tendu vers le ciel en signe d’espoir, l’index et le majeur formant le « V » de la victoire, sourire crispé et tendu à fond sur le visage – c’est la majeure partie de l’apprentissage du maître - )

Le maître Benni enseigna son savoir à tous ses nouveaux disciples et à notre bon roi. Tous s’émerveillaient de son savoir concernant la loose et de son incroyable survie au sein de la Loose noire pendant autant d’années.
- Mes chers disciples, je me rappelle encore parfois avec nostalgie de ces fabuleuses soirées où tout le monde me fuyait… C’était simple, il suffisait que je rentre dans la salle de danse pour qu’immédiatement le DJ coupe la musique, éteigne la lumière et que tout le monde se barre en m’enfermant à l’intérieur,… Guiiiiiiii !!!!! (main tendu vers le ciel en signe d’espoir, l’index et le majeur formant le « V » de la victoire, sourire crispé et tendu à fond sur le visage – vous mettrez sans doute du temps, mais un jour vous maîtriserez parfaitement cette technique, ô ma Reine - )


Fort de ce nouveau savoir, les looseurs luttèrent de plus belle, le couple royal en tête, contre le fléau de leur soirée loose : la bonne loose devait absolument renaître de ses cendres !
Benni l’avait dit, la bonne Loose existe encore, même au sein de la plus noire des looses, Guiiiiiiii !!!!! (main tendu vers le ciel en signe d’espoir, l’index et le majeur formant le « V » de la victoire, sourire crispé et tendu à fond sur le visage – Si Pierrot y arrive, pourquoi pas toi, jeune lecteur avide de nouvelles sensations ! -).



IV- LA FIN DE LA LOOSE : ARMAGEDDON !!!

La Loose noire demeurait malgré tout très virulente et nombre d’entre les looseurs en subissaient les horribles conséquences :
· Le Roi ne se tapait toujours pas la Reine,
· La Reine ne se tapait toujours personne,
· La Gripette devait trouver un stage et travailler,
· Le baron Yvan était de toutes les soirées,
· Les parents du Roi avaient envahi à nouveau le palais de la Loose,
· La Reine ne se tapait toujours personne,
· Pierrot postillonnait de plus en plus souvent,
· Radou était poursuivi par de terribles psychopathes,
· L’Oracle « Trüngy » était bivalent,
· La Reine ne se tapait toujours personne,
· Et la Reine ne se tapait toujours personne.

Bref, c’était la loose, la Loose noire et ça sentait pas très bon d’ailleurs… Ca puait même pas mal, on peut même dire que ça daubait… Ouais, c’est ça… ça daubait à fond, ça daube-le-thon ou un truc comme ça quoi.

C’est alors que le miracle de la marque « canardesque » s’accomplit enfin.
Aux fins fonds du Royaume de la Loose, dans la vieille et mystérieuse forêt de Gardanne, vivait une petite looseuse dans une cabane faite de branches mortes de ficus.
Or, voilà que le jeune Radou se perdit dans cette immense forêt, pourchassé qu’il était par une horde de psychopathes prêtes à le découper en rondelles après l’avoir violé une petite dizaine de fois chacune (c’est qu’il est endurant le p’tit jeune !).
C’est alors qu’elle apparut devant lui, en nuis…, en haillons, ramassant quelques branches de ficus tombées non loin de là afin de renforcer le toit de sa cabane. Ce fut immédiatement le coup de foudre (bon, il a fallu attendre quand même un an, mais à ce détail près, ce fut immédiatement le coup de foudre !).
Donc, après un an, deux mois de grippe carabinée et trois, quatre psychopathes plus tard, ce fut immédiatement le coup de foudre !

Cette jeune fille s’appelait Morticia, et Radou, par amour pour elle prit le surnom de Gomez lors d’une cérémonie royale initiée par la Reine en personne. Ils reçurent aussi le titre de « Pas Marrant » et en furent bien aise car pour eux, l’Oracle « Trüngy » n’avait pas menti : dans leur cœur, il n’y avait plus la moindre trace de loose et tout n’était que bonheur. La marque en forme de canard avait tenu ses promesses et son message était maintenant clair :


« aimer vous les uns les autres et la loose ne sera plus qu’un mauvais souvenir »





EPILOGUE… HEUREUX ( ?!)

Morticia :
- Il est peut-être temps de faire la vaisselle, tu crois pas ?
Gomez :
- Mais, j’ai vaincu la Loose Noire, ça mérite pas que je passe mon tour… au moins une fois ma chérie ?
Morticia :
- Dis donc, tu veux manger toi aujourd’hui !?
Gomez :
- Ma pesta ! Je t’en prie, j’ai faim, mais pas de la purée Vico froide !! Pardon ! Pardon ! Je fais tout de suite la vaisselle !… Et après je ressuscite le ficus si tu l’ordonnes… Mais pas la purée froide, oh non pas ça !
Morticia :
- Je préfère ça… Une main d’acier dans un gant de titane… C’est tout moi ça !

L’amour, c’est comme un Mars… C’est que du bonheur…
Au secours !! Au secours !!

FIN

Voilà! vous avez le Yin et Yang, le noir et le blanc, le beurre et la tartine!


Comme je vous le disais, j'ai écrit cette histoire, il y a fort, fort longtemps.
Le choses ont évolué dans la loose, plein de nouveaux arrivants, de nouvelles fonctions pour notre bon roi, Pierrot s'est transformé en Pierk (et la reine se tape... se tape qui au fait? ).

Donc rien n'interdit à une plume experte ou novice d'écrire à sa façon la suite des histoires de la loose: il y a surement de quoi en faire des tomes entiers!

Ah la la, ça fait plaisir de redécouvrir cette fameuse histoire loosienne écrite par notre talentueux radoutoutou, excellent ! :farao:

Par contre pour la suite je ne m'y aventurerai pas vu que je suis un piètre écrivain.
Mais je connais un looser, un certain oracle , qui pourrait créer une suite formidable, hein mon trungy ? :239:

l'honorable trungy se casse la tête ...à écrire le script pour la version cinématographique....hélas c'est pas pour tout de suite...j'en suis navré...!!! :pluie:

Putain mon trung!

C'est vrai que tu veux faire une version filmée - et scénarisée, sinon, on se fait chier - de la loose!

Je te vois bien aux commandes de ton film, avec ton porte-voix de réalisateur!

Je suis sûr qu'on peut trouver une idée qui motiverait du monde pour t'écrire un script!

Tout le monde adore tes histoires Radou, les looseurs en redemandent !!!!
As-tu gardé l'histoire de Pierk ???

Ben, j'ai cherché, mais j'ai pas trouvé...

C'est vrai que je l'avais écrite durant mes heures de travail (à l'époque, je pouvais gratter sans problème, maintenant, c'est bien fini! Bouh!)

J'avais surement du t'envoyer un exemplaire pour que tu travailles dessus Isa, peut-être que tu l'as toujours?

Mais ne désespérez pas, amateurs de oldies de la loose! Je vais cherché dans mes propres archives, je dois en avoir un exemplaire illustré avec plein de talent par notre pin-up préférée!

Et puis, rappelez-vous les 31 ans de notre bien-aimé roi!

Après un long règne oisif, notre bon roi, Fifou la Belette déclarait les droits de la loose - et trouvait un job! -:

Déclaration des droits de la Loose et du citoyen looseur
27 juillet 2004


Oyez ! Oyez ! Gueux, mécréants, looseuses et looseurs de toute espèce ! Le Royaume de la Loose est tombé ! Rassemblez-vous et que soit proclamée constituée l’Assemblée nationale de la Loose !

Le triste règne du terrible roi Fifou dit la Belette carnassière prend fin et sur les cendres à peine tiédies de son pouvoir, que soit élevés haut et loin les droits naturels, inaliénables et sacrés de la Loose et de tout looseur qui se respecte !

Regardez donc la déchéance de ce pauvre ère ! Roi jusqu’à ses trente ans, rien ne semblait ternir son image, mais aujourd’hui, rattrapé par un cruel destin, tout va à volo pour la Belette carnassière ! Le palais royal autrefois lieu d’orgies footbalistique et de chorégraphies gays et entraînantes (on avait dit qu’on enlevait pas le caleçon !) est à nouveau envahi par la famille royale. Et pire que tout, la sainte et sacrée oisiveté de notre roi a été irrémédiablement mise à bas ! Après trente années d’intenses méditation sur les bienfaits du fare niente et de la branlette, notre roi est désormais contraint de travailler pour vivre comme le plus malheureux d’entre les looseurs !

En conséquence de cette triste décadence royale, l’Assemblée nationale des looseurs reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême – Mlle Isabelle GIRIER himself - , les droits de la Loose et du citoyen looseur.

Le Royaume est mort, vive la République de la Loose !


Article premier – Le looseurs naissent et demeurent libres et égaux en droits… Mais ça sera dur… Il y aura des looseurs grands et d’autres petits, il y aura des prouteurs et d’autres qui sauront se tenir, il y aura des looseurs chauves et d’autres qui postilloneront, et ils seront tous égaux !… Mais ça sera dur… Et pour les looseurs grands, prouteurs, postilloneurs avec une entrecôte coincée dans le nez et des ongles de pieds noirs, pour eux ça sera TRES DUR !

Article 2 – Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. En gros, si t’as une bagnole (t’inquiète ! Si elle chante la Lambada en reculant, c’est pas grave, on prend quand même) et que t’emmène tout le monde un peu partout, et ben t’es plus égal que les autres. Pareil, si t’as un grand appart’ et que tu m’invites pour voir un match de foot, un film de boules, pour me nourrir et me loger pendant un ou deux mois, repasser mon linge et laver la vaisselle que j’aurai gentiment posée sur ton canapé en cuir en ayant pris soin de salir les deux (la vaisselle et canapé cuir vachette), et ben là, alors là ! T’es vraiment le plus égal de tous les looseurs !





Article 3 – Tout looseur a expressément le droit de faire chier d’autres looseurs de la manière qui lui convient le mieux. A cet effet, ne sera plus puni de tortures éternelles et de pal enflammé, le fait d’avoir fait poireauter ses potes sur une place déserte, en pleine nuit, dans un froid de loup pendant plus d’une demi-heure sous prétexte qu’on les avait oubliés (message personnel : Fifou, je te déteste ! Pan ! Pan ! Pan !).

Article 4 – La pendaison par les testicules ainsi que la flagellation à coup de machette rouillée sont désormais considérées comme des pratiques barbares incompatibles avec les droits de la Loose. Ces sanctions pourront toutefois être exercées à l’encontre de tout individu qui fera systématiquement changer de plan à la dernière minute tout un groupe de looseur afin de privilégier un plan soit-disant meilleur (Alain dit le GO de la Loose : Tiens ! Si on visitait les calanques de naturistes, c’est seulement à trois heures et demi de route !).

Article 5 – Le droit de réunion et de discussion est maintenu. La ville d’Aix en Provence a d’ailleurs prévu à cet effet plusieurs lieux de réunion adéquats tels que la Rotonde et « devant le Flunch », équipés pour recevoir les looseurs pendant leurs nombreuses heures de méditation sur le choix du plan le plus pourri possible. Des boissons chaudes, ainsi qu’une tente leur seront fournies gracieusement en hiver !

Article 6 – La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, il est permis au citoyen ARNAUD, par dérogation aux règles générales des bonnes mœurs, de :
- postillonner sur les personnes en face desquelles il mange,
- quitter ses chaussures dans un lieux confiné,
- manger ses crottes de nez,
- sortir avec des jeunes filles qui auront bientôt 18 ans, dans quelques années.

Article 7 – Nul looseur ne peut être accusé, arrêté ou détenu de façon arbitraire, c’est pourquoi la force publique loosienne devra s’emparer sans plus attendre du citoyen GRIPPI afin que nous soit contées le plus rapidement possible les dernières aventures du Stephen King du cul !

Article 8 – Tout looseur étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, je vous le dit haut et fort : C’est pas moi ! C’est pas moi ! C’est pas moi !

Article 9 – La libre communication des surnoms les plus ridicules est un des droits les plus précieux du looseur, à ce titre, est constitutionnellement garanti l’emploi des surnoms suivants : Prout, Jackass, Coucous Garbit, Pierrot, Radou, Fifou, Philou, Belette, ma boule, Benni, mes testicules, petit pervers et tous les autres bien sûr (et surtout les plus gênants, salop de Pierrot !).

Article 10 – Enfin, la libre communication des pensées et des opinions reste un droit essentiel, alors tous les looseurs ont ce soir le droit (et le devoir, sinon, pendaison par les testicules !) de chanter d’une même voix : Happy Birthday to you Fifou !